La reconnaissance de la nécéssité de développer un objectif global d'adaptation (Global Adaptation Goal), au même titre qu'il existe un objectif global d'atténuation du changement climatique (limitation de la hausse des températures par la réduction des émissions de gaz à effet de serre), constitue l'un des succès majeurs de la COP21 et de l'Accord de Paris. En effet, selon les auteurs de cet article paru dans la revue Science, les trajectoires d'atténuation et d'adaptation ne doivent pas être découplées, car seul leur croisement peut permettre de dire si l'objectif de limiter la hausse des températures à <+2°C, voire +1,5°C, est véritablement « durable ».

Partant, trois défis se posent : (1) se mettre d'accord à l'échelle internationale sur ce que « adaptation » veut dire ; (2) définir une série de critères pour mesurer les progrès aux échelles nationales afin de permettre un bilan global (Global Stocktake) ; (3) anticiper les barrières politiques à la mise en place d'un tel objectif global d'adaptation.

Référence :
Science 10 Jun 2016: Vol. 352, Issue 6291, pp. 1280-1282
DOI: 10.1126/science.aaf5002

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