La COP10 de la Convention sur la diversité biologique (CDB) en 2010 a été un jalon pour la gouvernance mondiale de la biodiversité. Un Plan stratégique y a été adopté, assorti de 20 objectifs globaux (les objectifs d'Aichi) pour la période 2011-2020. Les pays se sont engagés à traduire ce cadre international global en stratégies et plans d'action nationaux révisés et actualisés. 

Le Global Biodiversity Outlook 4 de 2014 a ainsi montré que, même si de nombreuses initiatives sont prises dans le monde entier pour conserver, restaurer et utiliser durablement la biodiversité, il reste encore beaucoup à faire pour enrayer la perte de biodiversité et atteindre les objectifs d'Aichi. En particulier, les objectifs relatifs aux causes sous-jacentes de la biodiversité semblent loin d'être atteints.

Il reste moins de trois ans avant l'expiration du Plan stratégique et des objectifs d'Aichi. Et, même s'il reste encore du temps pour combler les lacunes dans la mise en œuvre, l'heure est au bilan et à la planification des actions mondiales pour la biodiversité pour les dix prochaines années.   

Déroulé de la conférence :

  • Ouverture 
    Yann Laurans, directeur du programme biodiversité, Iddri
  • Trois futurs étroitement liés pour la gouvernance de la biodiversité 
    Aleksandar Rankovic, chercheur, Iddri
  • Attentes des acteurs non étatiques. Panel avec :
    • Sonia Pena Moreno, coordinatrice, Politique et gouvernance mondiales de la biodiversité, UICN
    • Pierre Cannet, responsable climat, énergie et villes, WWF France
    • Laurent Mermet, professeur, AgroParisTech
    • représentant d'une entreprise agroalimentaire internationale
    • Rémi Parmentier, The Varda Group
  • Perspectives gouvernementales :
    • Astrid Hilgers, ministère de l'Agriculture, de la Nature et de l'Alimentation, Pays-Bas
    • Représentant de haut niveau du ministère de la Transition écologique et solidaire, France
  • Remarques conclusives
    Teresa Ribera, directrice, Iddri
     

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Une conférence co-organisée par l'Iddri, Sciences Po, l'Institut Fridtjof Nansenks, et l'Agence néerlendaise d'évaluation environnementale (PBL - Netherlands Environmental Assessment Agency).