Une intervention de Claudio Chiarolla dans le cadre d'une session du séminaire de recherche « Gouverner le vivant - Savoirs, cultures et politiques de la biodiversité » organisé par l'IRD, le CNRS et le MNHN

Présentation du séminaire :

« Ce séminaire interdisciplinaire explore les prises et dispositifs (scientifiques, économiques, politiques, culturels, etc.) que mettent en place les sociétés humaines pour gouverner le vivant, du gène à la biosphère. On s’intéressera notamment aux conflits socio-environnementaux autour de la biodiversité et de son utilisation et son appropriation, aux façons de connaître et de manipuler le vivant et aux imaginaires associés, et aux transformations des politiques internationales et des instruments de gestion de la biodiversité (des parcs et banques de gènes ex-situ aux approches participatives et des nouveaux instruments de marché autour des ressources et des services environnementaux).

Ce séminaire espère devenir un lieu de rapprochement entre les communautés des sciences sociales et des sciences de la vie sur la gestion de la biodiversité et d’analyses réflexives sur la place qu’y jouent les scientifiques. »

Présentation de la session consacré à la conférence de Nagoya :

« De l’avis de nombreux observateurs, la COP 10 qui s’est tenue à Nagoya (Japon) du 18 au 29 octobre 2010 apporte des inflexions significatives à la gestion globale de la biodiversité telle qu’elle s’était instituée depuis la création de la CDB. La séance visera à qualifier ces inflexions en examinant particulièrement trois points : les nouveaux objectifs 2020 pour la biodiversité, le protocole APA et le code éthique sur les savoirs traditionnels. »