En vue de la conférence internationale sur les changements climatiques qui se déroulera à Paris en 2015 (COP21), le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius vient de confier à l’Iddri une mission de conseil du gouvernement français, qui assurera la présidence de ces négociations.

En 2015, la France accueillera à Paris la conférence des parties de la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP21). Cette conférence constituera un rendez-vous majeur. En intensifiant les efforts de toutes les parties, elle devra permettre de négocier un nouvel accord global sur le changement climatique pour l’après-2020 et de se donner les moyens d’atteindre l’objectif de stabilisation du réchauffement climatique à 2 degrés.

Dans cette perspective, l’Iddri a été mandaté par le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius pour conseiller et apporter son expertise au gouvernement français. En tirant parti des expériences passées et d’autres négociations internationales, l’Iddri devra faire des propositions sur la préparation et la conduite de ces négociations complexes, ainsi que des propositions sur la forme que pourrait ou devrait prendre l’accord final. Son rôle consistera également à animer des dialogues avec les think tanks liés aux autres gouvernements, pour faire progresser la compréhension des politiques climatiques dans les différents pays et construire la confiance. Enfin, l’institut contribuera à renforcer le lien entre la présidence française des négociations et les initiatives portées par la recherche, le secteur privé et la société civile.

Pour mener à bien cette mission, l’Iddri s’appuiera sur son expertise et ses recherches, notamment sur ses travaux d’évaluation des scénarios bas carbone nationaux et des capacités d’atténuation pour les grands pays émetteurs, ainsi que sur son analyse des processus nationaux de préparation des objectifs d’engagements chiffrés pour le nouvel accord. L’institut s’appuiera en particulier sur le Sustainable Development Solutions Network (réseau de solutions pour le développement durable) et sur la Global Commission on the Economy and Climate.