De 16h à 19h à Sciences Po, au 56 rue des Saints Pères en salle Goguel - 75 007 Paris

À la suite de la publication du Cahier du CLIP n° 19, Eau et biocarburants : impacts sur l'eau du développement des biocarburants en France à l'horizon 2030, l'Iddri organise une session de restitution des résultats de cette étude autour de ses auteurs, Daphné Lorne (IFP) et Jean-François Bonnet (Laboratoire Trèfle).  >> Télécharger le formulaire d'inscription

Discutants :
* autour des aspects agricoles : Sébastien Treyer (Iddri)
* autour des questions de l’eau : Sonia Decker (Agence de l’eau Seine-Normandie), Françoise Goulard (Agence de l’eau Adour-Garonne) 

>> Télécharger le diaporama de J.-F. Bonnet et D. Lorne

>> Télécharger le diaporama de S. Decker et F. Goulard 

Présentation de l'étude >> Télécharger le CLIP n° 19

Le développement des biocarburants pose des questions importantes du point de vue de leurs impacts potentiels sur l'environnement. Outre les bilans énergétiques et en termes de gaz à effet de serre, la mesure des impacts sur les milieux aquatiques constitue un enjeu majeur de l'évaluation des filières biocarburants, à l’heure où la directive cadre européenne sur l’eau impose d’atteindre le bon état écologique des cours d’eau et des nappes souterraines.

L’étude réalisée par l'IFP et le Laboratoire Trèfle, publiée par l’Iddri avec le soutien financier des agences de l'eau Adour-Garonne et Seine-Normandie, de Total et de Veolia Environnement, vise à mesurer l'influence du développement de certaines cultures destinées à la production de biocarburants sur les ressources en eau, tant en termes de quantité que de qualité. De portée nationale, l’étude s’attache en particulier aux cas de deux grands bassins hydrographiques, Adour-Garonne et Seine Normandie.

Cette étude prospective confirme que l'impact sur l'eau de la production de biocarburants constitue l'un des critères essentiels à prendre en compte dans le choix de développement de filières biomasse plus durables. En outre de préfigurer des préconisations aux décideurs, elle montre que l’influence des bioénergies sur la dégradation ou au contraire sur l’amélioration de l’état des ressources en eau semble pouvoir être anticipée à l’échelle des grands bassins.