Une conférence organisée par l'Iddri, en présence de :
- Nathalie Kosciusko-Morizet, Ministre de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement
- Brice Lalonde, Coordinateur Exécutif de l'ONU pour la Conférence RIO+20
- Julia Marton-Lefevre, Directrice générale de l'UICN
- Luiz Alberto Figueiredo Machado, Ambassadeur en charge des négociations sur le changement climatique
- Pavan Sukhdev, Fondateur et président de GIST (Green India States Trust) Advisory, ancien Conseiller spécial et Directeur de l’Iinitiative pour une économie verte du PNUE, et Directeur d’étude pour le rapport L’Économie des écosystèmes et de la biodiversité
- Ghassan Salamé, Directeur de l'École des affaires internationales de Sciences Po
- Laurence Tubiana, Directrice de l’Iddri et de la Chaire développement durable de Sciences Po

Cette conférence s'inscrit dans le cadre de la préparation de la Conférence des Nations unies sur le développement durable (« Rio+20 ») qui se tiendra à Rio de Janeiro (Brésil) du 20 au 22 juin 2012.

Présentation :

« Pour célébrer les 20 ans du Sommet de la terre, les Nations unis organisent à Rio, en juin 2012, la Conférence du développement durable Rio+20. Si le développement durable s’est imposé comme un cadre de référence pour l’ensemble des acteurs tant internationaux que nationaux, les objectifs fixés à Rio en 1992 sont loin d’être atteints et les changements nécessaires peinent à s’imposer. Il convient alors de comprendre ce qui s'est passé au cours de ces vingt ans, pourquoi le "deal de Rio" a pu avoir lieu et sur quelles bases, et de voir comment la mondialisation, la crise économique, la montée des pays émergent ou les difficultés de mises en œuvre ont complément redéfini le cadre général, permettant la montée en puissance de la critique du concept de développement durable.

La gouvernance globale qui semblait se dessiner à Rio semble être inatteignable, se heurtant à un retour de la souveraineté, une redéfinition des espaces démocratiques aux différentes échelles, etc. Rio 2012 est l’occasion de redéfinir un agenda des prochaines années, qui soit à la fois ancré dans la réalité d’aujourd’hui, mais également porteur d’ambitions, qui, depuis Rio, sont toujours d’actualité. »