Une intervention de François Gemenne dans le cadre du colloque de présentation de l’ouvrage Penser la décroissance - Politiques de l’Anthropocène édité sous la direction d'Agnès Sinaï et publié par Les Presses de Sciences Po dans la collection « Nouveaux Débats ».

Présentation de l'éditeur :

« Depuis les débuts de l'époque industrielle, il y a deux cents ans, les activités humaines ont profondément modifié les cycles de la nature, d'où le terme d'Anthropocène pour qualifier la période contemporaine.

Alors que les stocks de combustible s'épuisent, la dissipation exubérante d'énergie liée aux économies fondées sur la croissance touche à sa fin. Quelles en seront les répercussions politiques, économiques et sociales sur un système fondé sur une soif sans limites de ressources naturelles ?

Ère d’accélération, l’Anthropocène brille de ses derniers feux. Le XXIe siècle sera celui de la « descente énergétique ». Face à cette rupture profonde dans l’histoire des temps, adopter un autre modèle que le productivisme s’impose d’urgence. »