La question des nouveaux moyens financiers que les pays développés décideront d’accorder aux pays en développement en matière de changement climatique sera un élément clef de la négociation finale du régime post-2012.

Depuis quelques années, les initiatives financières tendent à se multiplier – à l’intérieur ou à l’extérieur du cadre de la convention climat – répondant autant à la priorité donnée au défi climatique depuis quelques années qu’à une vision commune des besoins et des réponses à y apporter.

Une nouvelle approche en termes d’architecture multilatérale est en train d’émerger, mais qui se caractérise plutôt aujourd’hui par sa fragmentation et par un faible consensus sur l’objectif à atteindre.

Ces évolutions s’inscrivent dans un contexte marqué par la montée en puissance des mécanismes de marché et conduisent à reconsidérer les rôles de l’aide publique et des instruments de marché dans le financement des coûts de la lutte contre le changement climatique et des politiques d’adaptation.

Face à ces enjeux, différentes options commencent à se dessiner et traduisent des visions assez divergentes, y compris au sein des pays de l’OCDE et entre pays européens.

Cette réunion vise ainsi à contribuer à la réflexion conduite en France en privilégiant :
- un diagnostic partagé de la situation actuelle
- une clarification des enjeux pour le régime post-2012