Un courant de la littérature spécialisée en environnement a soutenu que la pauvreté était l'un des principaux facteurs responsables de la dégradation de l'environnement : dépendant directement de la nature pour survivre, les pauvres seraient contraints d'exploiter les milieux sans se soucier de leur renouvellement.
De nombreuses études de cas tendent à montrer que le comportement non durable des plus pauvres tient à la précarité de leurs droits d'accès aux milieux, plus qu'à leur état de nécessité. A travers des illustrations concrètes, Jacques Weber tentera de montrer que la sécurisation des droits d'accès et d'usage des ressources est l'une des premières étapes pour sortir de la pauvreté et pour permettre un usage durable des milieux.