Un article de Benoît Lefevre paru dans le n° 85 - 4e trimestre 2009 de la revue Liason Énergie-Francophonie consacré à l'adaptation au changement climatique, co-écrit avec Diana Riecken, chercheuse au Potsdam Institute for Climate Impact Research (PIK, Allemagne).

Résumé

Les villes, qui sont des concentrations de personnes, d’infrastructures, de services, etc., constituent des lieux très vulnérables, notamment en raison de cette concentration qui entraîne des niveaux de dégâts plus importants, mais aussi souvent parce qu’elles sont situées dans des zones à haut risque et à forte sensibilité au changement climatique (par exemple les grands deltas fluviaux, les grands fleuves, les zones côtières). Toutefois, cette concentration de personnes et de services est également susceptible d’entraîner une amélioration des niveaux de capacité d’adaptation : transmission plus rapide des informations, meilleurs services de santé, proximité de réseaux sociaux diversifiés en dehors de la famille… Bien que cela ne puisse pas être affirmé avec certitude, car la capacité d’adaptation dépend de nombreux autres facteurs, y compris, par exemple, la localisation, le contexte et le temps – la capacité d’adaptation diminue dans le temps quand le changement climatique se profile sans atténuation –, l’adaptation dans les zones urbaines demeure un défi.

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