La prise en compte du long terme est une des caractéristiques du développement durable. Elle est au coeur des travaux du rapport Stern sur les changements climatiques récemment publié et sera centrale dans le prochain rapport du GIEC en préparation. Comment prendre en compte, d'un point de vue économique, le long terme et notamment les futurs dommages environnementaux ? Répondre à cette question est crucial pour évaluer et développer les politiques et stratégies à mettre en oeuvre et influencer les processus de négociation des accords multilatéraux dans le domaine de l'environnement. Thomas Sterner apporte un élément nouveau dans le débat bien connu sur le rôle du taux d'actualisation, en montrant pourquoi il est essentiel de tenir compte aussi de la valeur future des biens et services environnementaux, qui s'accroît avec leur raréfaction.
Résumé