Associée au Royal Institute of International Affairs, Fiona Mullins, a présenté un survol des méthodes utilisées pour la construction des plans nationaux d'allocation dans le cadre de la directive européenne sur les quotas d'émissions de CO2 échangeables, qui devrait s'appliquer à l'industrie européenne dès 2005.
Sa présentation met en exergue la complexité des décisions que les gouvernements et industriels doivent prendre dans un délai relativement court. Elle souligne les besoins d'harmonisation qui se font jour sur certains points comme le traitement des nouvelles sources d'émissions et des fermetures d'installations, ainsi que l'épargne des quotas non utilisés à l'approche de la deuxième période (2008-2012). Elle passe également en revue l'approche qu'ont adoptée l'Allemagne, les Pays-Bas et la Suède pour le processus d'allocation.
Le débat a porté sur les besoins de coordination intra-européenne de certaines règles, le niveau d'effort qui sera requis dans la première période et le risque d'un effet d'entraînement minime du marché dans le cas d'objectifs peu ambitieux.