Présentation

Ce Document de propositions propose un modus operandi pour le cadre de l'Objectif mondial d'adaptation (GGA en anglais), en lien étroit avec le développement du Bilan mondial de l'Accord de Paris, et en mettant l'accent sur la combinaison de jugements d'experts politiques et scientifiques plutôt que de s'appuyer exclusivement sur une base d'indicateurs quantitatifs. Ses conclusions peuvent éclairer les deux processus qui doivent aboutir lors de la COP 28 : le programme de travail de Glasgow - Sharm-El Cheikh sur le GGA (GlaSS en anglais) et la composante « adaptation » du Bilan mondial.

Messages clés

  • L'évaluation de l'adaptation au niveau mondial est essentielle pour refléter les progrès accomplis dans la réalisation de l'objectif mondial d'adaptation et informer ainsi le prochain Bilan mondial de la CCNUCC. Il s'agit toutefois d'un défi, car les méthodes quantitatives classiques basées sur des indicateurs sont limitées par la difficulté d'identifier à la fois des indicateurs pertinents et comparables entre les pays, et des données sous-jacentes suffisantes.
     
  • Le défi de l'évaluation peut être relevé grâce à une méthode alternative basée sur le jugement d'experts et informée par une série de questions clés associées à un système de notation, tout en permettant de refléter les circonstances locales et nationales.
     
  • Cette méthode a été appliquée avec succès à l'évaluation de l'adaptation côtière au niveau mondial, montrant qu'elle est à la fois scientifiquement solide et techniquement réalisable, et qu'elle a le potentiel de réduire la charge supplémentaire pour les pays, de faciliter l'agrégation d'informations de sources multiples sur les efforts d'adaptation, et de fournir des résultats solides en amont de moments politiques importants. L'étape suivante consiste à étendre l'analyse à un ensemble plus large de domaines de risque clés.
     
  • Pour que cette approche alimente le deuxième Bilan mondial en 2028, la COP 28 pourrait reconnaître la valeur ajoutée du modus operandi proposé et demander que les deux bases méthodologiques soient affinées par la COP 29 (questions, système de notation, orientations) et qu'un déploiement complet soit effectué par la COP 32.
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