Citation

Martin Thorsøe, Egon Noe, Damian Maye, Mauro Vigani, James Kirwan, Hannah Chiswell, Mikelis Grivins, Anda Adamsone-Fiskovica, Talis Tisenkopfs, Emi Tsakalou, Pierre-Marie Aubert, William Loveluck (2020). Responding to change: Farming system resilience in a liberalized and volatile European dairy market, Land Use Policy, Volume 99,

DOI: https://doi.org/10.1016/j.landusepol.2020.105029.

Résumé

Depuis plus de deux décennies, les conditions du marché pour les producteurs européens ont considérablement changé en raison de la libéralisation et de la volatilité croissante des prix. L'objectif de cet article est d'analyser comment les systèmes agricoles de cinq pays européens (Danemark, Grèce, France, Lettonie et Royaume-Uni) ont réagi à l'instabilité émergente du marché du lait. La production laitière est un cadre idéal pour étudier comment les différents systèmes agricoles réagissent à l'évolution des conditions, car un certain nombre de changements politiques ont modifié les conditions du marché pour les producteurs. Empiriquement, l'analyse s'appuie sur des données statistiques sur la production laitière et la structure des exploitations, ainsi que sur des données qualitatives et quantitatives provenant d'études de cas dans les cinq pays. Au cours de la période étudiée, les systèmes de production laitière ont fonctionné selon la même réglementation européenne globale, mais les secteurs laitiers au niveau national ont suivi des voies spécifiques. Différentes stratégies et dispositions institutionnelles ont été déployées pour faire face à la volatilité des prix au niveau national. Selon les auteurs de cet article, les divergences dans les stratégies élaborées pour faire face à cette perturbation reflètent les différentes configurations de l'organisation de la chaîne de valeur (en particulier les laiteries), des facteurs de production (installations de production et conditions biophysiques) et de l'orientation du marché. La volatilité croissante du marché implique qu'il est difficile de planifier la succession et d'attirer des investissements pour les systèmes agricoles de tous les pays, et donc de formuler des stratégies de résilience.