Présentation

Cet ouvrage questionne et explore la diversité des stratégies nécessaires à différentes échelles — génétique, pratiques agricoles, politiques publiques, commerce, finance — pour transformer durablement les systèmes agricoles et alimentaires face au changement climatique. Il souligne l’urgence de changements systémiques pour opérer de véritables transformations et anticiper les changements (évolution des modèles agricoles dominants, re-territorialisation, adaptation des systèmes alimentaires, réduction des pertes...) et la nécessité de les adapter aux contextes bioclimatiques, socioéconomiques et politiques. 

Mobilisant près de 150 scientifiques du Nord et du Sud, ce livre met en lumière le rôle central de la recherche face à l’un des plus grands défis de notre époque.

Informations sur l'ouvrage

Adèle Tanguy et Alexandre Magnan sont co-auteurs du chapitre 2 de l'ouvrage : « Les questions agricoles, alimentaires et forestières dans les négociations climatiques : mise à l’agenda et enjeux »

Michel Eddi et Sébastien Treyer ont rédigé la conclusion de l'ouvrage : « Renforcer les institutions scientifiques nationales indépendantes dans un monde sous tension géopolitique et financière »

Citation

Blanfort V., Demenois J., Hrabanski M. (2025). L’agriculture et les systèmes alimentaires du monde face au changement climatique. Enjeux pour les Suds, Versailles, éditions Quæ, 416 p. 

DOI: https://doi.org/10.35690/978-2-7592-4009-8

Extrait (de la conclusion)

À l’échelle internationale, la défiance et la conflictualité ne cessent de croître entre Sud et Nord, et entre Ouest et Est. L’espace pour la coopération semble s’être rétréci, mais le financement de l’économie et du climat reste un des sujets sur lesquels la coopération et la solidarité persistent dans l’agenda des rencontres internationales, du G20 aux COP pour le climat. La coopération scientifique entre les pays sur ces sujets est donc essentielle pour soutenir et pour entretenir ce fil essentiel du dialogue, en particulier sur les règles en matière de commerce et d’investissement pour que chaque pays puisse financer sa propre trajectoire de transformation.