[DÉCRYPTAGE EN ANGLAIS]

Conscients des risques croissants qui pèsent sur la biodiversité dans les zones marines situées au-delà de la juridiction nationale (ZAJN), les États des Nations unies négocient un traité pour assurer la conservation et l’utilisation durable de ce vaste patrimoine commun mondial. Ces négociations offrent une opportunité unique pour renforcer la gestion du régime pour les océans du monde, s’appuyant sur la vision de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM).

Le traité couvrira un ensemble de questions : les ressources génétiques marines (RGM) ; les outils de gestion par zone (OGPZ), y compris les aires marines protégées (AMP) ; les évaluations d’impact environnemental (EIE) ; le renforcement des capacités et le transfert de technologie. Afin d’être efficace, des dispositions ambitieuses sont requises sur chacun de ces éléments, y compris en abordant le problème du changement climatique et en assurant la protection des écosystèmes marins. Un traité juste et équitable pourrait soutenir davantage la conservation et l’utilisation durable en renforçant les cadres de gestion existants et en fournissant une surveillance globale, en développant les capacités et en plaçant la science au cœur de la décision.

Messages clés :

  • Les États des Nations unies sont en train de négocier un traité pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale.
  • Afin de protéger la santé des océans, les États et les parties prenantes doivent coopérer pour conclure un traité ambitieux, efficace et équitable avec une surveillance globale forte.
  • Les négociations se basent sur un ensemble de questions : les ressources génétiques marines ; les outils de gestions par zone ; les évaluations d’impact environnemental ; le renforcement des capacités et le transfert de technologie. Il est primordial que les États prennent non seulement des mesures fortes sur ces éléments, mais aussi qu’ils incluent des dispositions qui vont garantir la pérennité du traité.
  • Le nouveau traité peut s’appuyer sur la vision de la Convention sur le droit de la mer pour renforcer le cadre de gestion actuel, protéger la biodiversité marine et placer la coopération et la science au cœur du régime pour la gestion de ce vaste patrimoine commun mondial.

 

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