Une intervention de Claude Henry lors de ce « Séminaire vie des affaires », organisé à École Nationale Supérieure des Mines de Paris.

Présentation  :

À l’approche de la COP21 la production d’énergie décarbonée est un sujet majeur. Si le nucléaire a fait ses preuves, les énergies renouvelables offrent de nouvelles possibilités. Une étude de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) a examiné les possibilités pour la France de mettre en place une production s’appuyant à 100 % sur des ressources renouvelables. Une première version de l’étude avait été largement diffusée en mai dernier, suite à une fuite dans la presse, et a fait l’objet de nombreuses controverses menées par des experts. La version définitive, qui en tient compte, a été mise sur le site de l’ADEME le 22 octobre 2015. L’association Sauvons Le Climat a contesté, sur le plan de la fiabilité et sur celui des coûts, la pertinence de cette approche. Elle défend le projet Negatep, qui vise à diviser par quatre les émissions de gaz carbonique d’ici la fin du siècle, avec une électricité à base de nucléaire et d’énergies renouvelables dans le logement et les transports notamment. Au lendemain des conclusions de la COP21, ce débat peut contribuer à éclairer sur la meilleure stratégie pour la France et pour la planète.