Cet article analyse les implications de l’Accord de Paris de limiter l’augmentation de température de la planète à « moins de 2°C d’ici 2100, voire à 1,5°C » en termes de risques d’impacts sur l’océan. L’Accord de Paris et ses suites représentent une opportunité majeure pour passer de scénarios de risques d’impact « théoriques » à « réalistes », c’est-à-dire qui reflèteraient mieux la réalité des décisions prises dans le cadre des négociations climatiques . La communauté « Océan » a un rôle important à jouer dans le processus d’augmentation des ambitions des pays en termes d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre sur le long terme, et ce processus permettra en retour aux scientifiques d’affiner les scénarios de risques d’impact futurs sur l’océan.

Les conclusions de cet article s'inscrivent en outre dans le cadre de la récente décision du GIEC de produire, d’ici à 2020, deux Rapports spéciaux, l’un sur un monde à 1,5°C, l’autre sur les Océans.

Références :

Magnan, A. K. et al. (2016). Implications of the Paris agreement for the ocean. Nature Climate Change, Published online 16 May 2016, doi:10.1038/nclimate3038

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