Présentation

Plus de dix ans après l’adoption des objectifs d’Aichi sur la biodiversité pour la période 2010-2020, aucun n’a été pleinement atteint, en particulier l’objectif 20 qui appelle à une augmentation substantielle de la mobilisation des ressources financières. La protection de la biodiversité reste insuffisamment prise en compte, notamment en ce qui concerne le soutien des pays partenaires. Au-delà de l’environnement, les risques posés par la perte de biodiversité se traduisent également par des problèmes économiques et sociaux et sont devenus un sujet central dans la lutte mondiale contre les inégalités.

Extrait

Les institutions et les États membres de l’Union européenne restent collectivement l’un des principaux bailleurs de fonds en matière de biodiversité, avec un total de 743,1 millions de dollars décaissés en APD pour la biodiversité en 2019 selon les données de l’OCDE, au titre des 4 915 millions de dollars d’APD allouables liés à la biodiversité (ou « activités ciblant des objectifs environnementaux généraux »). Toutefois, dans la situation actuelle, des efforts supplémentaires sont nécessaires. (...) Il est important que les Européens se mobilisent pour la protection de la biodiversité et proposent un paquet financier ambitieux reposant sur une vision plus claire de ce qu’ils ont déjà financé. Les données disponibles sur les efforts européens en faveur de la biodiversité dans les pays en développement restent parcellaires et ne permettent pas de définir clairement le rôle joué par ces acteurs.

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