Construire la transition énergétique et écologique dans les villes ne peut être seulement l’objet de décisions et d’investissements techniques et économiques, mais se fera nécessairement par une meilleure articulation entre les objets techniques et les usages des habitants. En effet, de nombreux retours d’expérience et recherches montrent l’importance des modes de vie et des pratiques, fruits de cette articulation, sur la durabilité d’un projet. Co-construire en amont les aspects sociaux et techniques et favoriser l’implication des habitants apparaissent alors comme des nécessités.

Messages clés :

  • Le développement urbain durable est avant tout un un projet collectif qui, pour aboutir, doit mieux impliquer les habitants et se défaire d’une logique uniquement top-down et pédagogique. Les changements de modes de vie et de pratiques qui sont en jeu nécessitent l’appropriation d’une démarche collective. Comme l’habitat participatif, exemple illustratif d’une telle démarche, il ne se décrète pas, mais s’accompagne et se co-construit.
     
  • L’habitat participatif constitue une expérimentation porteuse d’innovations qui n’a pas vocation à se généraliser, mais qui permet de réinterroger les pratiques et modèles existants de fabrique de la ville et de les faire évoluer. Ce sont également des hybridations entre logiques participatives et pratiques plus classiques qui peuvent porter les germes d’une transformation plus large.
     
  • La grande diversité de modèles d’habitat participatif refléte les différentes cultures des collectivités dans des contextes locaux variés. Cette diversité offre une large palette de solutions pour conjuguer conception technique et prise en compte des usages ; et, en reposant sur des niveaux variables d’implication des ménages et d’accompagnement par les collectivités ou acteurs engagés, permet d’ouvrir cette démarche au-delà des cercles militants.
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