Une note rédigée par Alexandre Magnan, publiée (en pp. 59-61) dans le rapport Innovation et changement climatique : l'apport de l'évaluation scientifique et technologique, et lue par Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue, membre du Conseil scientifique de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), à l'occasion de l’audition publique de l'OPECST du 24 septembre 2015 et des débats qui s'en sont suivis, en vue d’une transmission aux négociateurs de la COP 21.

Extrait :

« [...] L’essence de l’adaptation est de permettre aux sociétés humaines de réduire leur vulnérabilité aux changements climatiques, actuels ou futurs, soudains (cyclone, sécheresse) ou plus graduels (dus aux conséquences de l’acidification et du réchauffement des océans ou aux changements à long terme dans les régimes des pluies). Il s’agit donc, pour les sociétés des pays en développement comme des pays développés, d’être suffisamment flexibles pour réajuster leurs choix de développement au fur et à mesure que de nouveaux élém ents surviennent et que de nouvelles connaissances sont mises en lumière mais aussi d’être assez solides pour projeter ces choix dans le temps.

L’enjeu fondamental de l’adaptation pour une société donnée est d’être capable de maintenir ce qui fait sa cohér ence, son unité au moment présent, tout en évoluant pour répondre à des conditions changeantes, ce qui renvoie à deux dimensions, distinctes mais fondamentales : la résilience et l’anticipation. [...] »

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