L’Iddri propose dans ce Décryptage d’identifier et de faire ressortir quelques points qui lui paraissent particulièrement marquants dans l’Évaluation mondiale de la biodiversité et des services écosystémiques, et de pointer ce que ces résultats peuvent indiquer en termes d’action.

Messages clés

  • Le rapport montre que l’effondrement de la biodiversité terrestre est en premier lieu dû aux changements d’utilisation des sols occasionnés par l’agriculture, en lien, notamment, avec l’augmentation de la consommation de produits animaux. Pour les océans, c’est la pression de la pêche qui est la cause principale de déclin. Cela suggère d’adopter des engagements concernant le système agroalimentaire.
     
  • Les progrès politiques enregistrés concernent surtout l’adoption de textes, dont l’application fait défaut, ce qui plaide pour transférer une partie de l’attention politique vers leur mise en œuvre concrète.
     
  • Une partie de la solution reposera sur les « peuples autochtones et les communautés locales », dont l'Évaluation mondiale démontre l’importance numérique et le rôle majeur dans le maintien de la biodiversité. Cela suggère de concevoir des modes de développement économique et social qui les protègent et s’appuient sur eux.
     
  • Les négociations à venir pour le renouvellement du cadre post-2020 de la CDB pourraient aborder la question d’objectifs ciblant, notamment, l’alimentation et l’agriculture. C’est aussi le cas des négociations de l’Organisation mondiale du commerce sur les subventions à la pêche, ainsi que les négociations sur la mise en oeuvre de l’Agenda 2030 pour le développement durable.

VIDÉO : Interview de Yann Laurans dans l'émission "C à dire" sur France 5

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